Opération sauvetage de poissons par la Gaule alréenne

La vidange de l’ancienne réserve d’eau potable du Sal est en cours. Le barrage et la station, qui datent de 1960, vont être rasés.« La déconstruction du barrage est programmée pour la fin du mois d’août » , explique Yann Février, président de l’AAPPMA la Gaule Alréenne.« Nous avons décidé de participer à cette opération de sauvetage de poissons » , précise Yann Février. L’opération a eu lieu mardi. Brochets, grosses perches, carpes, gardons ont été remis à l’eau par les membres de l’AAPPMA la Gaule Alréenne, pour le plus grand bonheur des amoureux de la pêche et des poissons. Afin de récupérer les poissons de la réserve, Eau du Morbihan, gestionnaire du plan d’eau, a mandaté la société Relot Frères. Pour cela, la société utilise une senne, filet de pêche composé d’une nappe simple que l’on traîne sur le fond des eaux. Les poissons sont ensuite mis dans des bacs et transportés le plus rapidement possible, pour une partie d’entre eux, dans des étangs de l’AAPPMA Vannes, pour l’autre, dans l’étang de Tréauray pour l’AAPPMA la Gaule Alréenne. Pour Arnaud Le Gal, hydrogéologue à Eau du Morbihan, la capacité de la retenue était devenue trop faible et l’ouvrage était difficilement franchissable par les poissons migrateurs. La continuité écologique n’était plus assurée. Le Sal retrouvera donc son lit initial d’ici la fin de l’année.Contact : AAPPMA la Gaule Alréenn, Yann Février : 02 90 74 42 33

Le barrage de Pont Sal va disparaître du paysage


La déconstruction de l’usine d’eau potable de Vannes-Ouest et du barrage qui l’accompagne a débuté à Pont-Sal, à Plougoumelen. Le site va être entièrement rendu à la nature.



L’événement 
En 1960, le syndicat d’eau de l’époque décidait de poser une station d’eau potable sur le Sal, à Plougoumelen.« À l’époque, la prairie qui existait était fréquemment envahie par la mer aux grandes marées. Les fermiers du secteur y mettaient leurs vaches à paître », explique Patrick Camus, premier adjoint au maire de Plougoumelen. Après plus de 50 ans de services, la station va être rasée, de même que le barrage.« Le traitement de l’eau potable était devenu très compliqué, argumente Arnaud Le Gal, hydrogéologue pour Eau du Morbihan.La capacité de la retenue était trop faible. L’ouvrage était difficilement franchissable pour les poissons migrateurs, la continuité écologique n’était donc plus assurée. » La construction d’une passe à poissons, notamment pour les saumons, avait un moment été étudiée, mais le coût d’un million d’euros a stoppé net le projet.« Les pêcheurs étaient également favorables à la destruction de l’ouvrage et, du coup, du plan d’eau. Celui-ci est peu peuplé en poissons. » Les kayakistes n’étaient pas non plus intéressés pour naviguer sur l’étang, préférant le Golfe à proximité.

15 jours pour vidanger 

Avant de déconstruire le barrage, la vidange des 200 000 m3 d’eau a commencé il y a deux jours. Elle va durer une quinzaine de jours.« On y va tout doucement pour éviter que les sédiments ne se retrouvent en aval », poursuit Arnaud Le Gal. Des filtres en empierrement et en paille recueillent quand même les sédiments qui franchiraient la passe.« Ça pourrait boucher les branchies des poissons et détruire les frayères, c’est le seul risque possible. Les boues ne sont pas polluées. » La Saur contrôle l’eau du Sal toutes les deux heures pendant la vidange pour vérifier l’oxygénation, notamment. Des bassins de rétention des boues ont été mis en place d’un côté de la rivière, si besoin. En juillet et en août, l’usine va être désamiantée. Puis, fin août, la déconstruction va débuter. Un batardeau en terre va être monté le long du barrage. Il sera détruit au fur et à mesure de l’avancement du chantier. Le béton recueilli va être concassé sur place et servira à combler les anciennes cuves, sous la station. Le coût de l’opération est estimé à 575 000 €, financé à 60 % par l’Agence de l’eau, 10 % par le conseil départemental et 20 % en autofinancement. D’ici à la fin de l’année, la nature aura repris ses droits.

Isabelle JÉGOUZO. 

Voir notre vidéo sur www.ouestfrance.fr /vannes 



Article issu de l'édition de Auray du vendredi 16 juin 2017

AG 2017. LA GAULE ALREENNE A DU PAIN SUR LA PLANCHE CETTE ANNEE

OUEST FRANCE - Le 08 mars 2017

Au cours de l’assemblée générale, samedi soir, il a été question de la convention qui prévoit d’entretenir 5 km du Kergroix en 5 ans, ainsi que des travaux de réhabilitation de plus de 300 m.« Si nous parvenons à être aussi vaillants qu’en 2016, nous pourrons améliorer des postes à Tréauray et, si nous y sommes autorisés, lancer des travaux de réhabilitation d’affluents intéressants du Loch », a expliqué Alain Mallégol, secrétaire de la Gaule alréenne. Concernant la retenue de Tréauray, sa gestion va être poursuivie avec la Fédération qui« souhaite actualiser le recensement des zones de fraie naturelle » . Vigilance aussi pour l’aval du Loch, le respect des débits, de la qualité des eaux et la migration des poissons.« Nous attendons une réunion constructive avec Eau du Morbihan. » Les évolutions à Pont Sal, le dossier judiciaire du Cranic, le bail pour un étang ou la maîtrise des berges, font aussi partie des objectifs de l’association. La Gaule envisage de développer des animations pour l’initiation et les compétitions et sa communication.« Nous sommes présents sur Facebook depuis le début de l’année. Un lien permet aux pêcheurs, adhérents ou non, de poser des questions auxquelles nous répondons systématiquement. »

PONT ORGAN. KERPLOUZ A LA RESCOUSSE

LE TELEGRAMME - Le 15 septembre 2016

Gwenn, Allan, Johann et leurs camarades ont apprécié les conseils d'André Robe animateur de la Gaule alréenne.
Les jeunes de la classe de seconde section Nature jardin paysage forêt du lycée de Kerplouz d'Auray sont venus nettoyer la rivière du Kergroix près de la pêcherie de Pont Organ. Cette pêcherie, découverte par des pêcheurs il y a quelques années, est en cours de restauration grâce aux actions coordonnées des associations Vivre au pays de Pluvigner (VPP), de l'Amicale des sapeurs pompiers, de La Gaule alréenne, de Pluvigner patrimoines, et avec l'appui de la mairie de Pluvigner. Elle fera d'ailleurs l'objet d'une visite commentée les 17 et 18 septembre 2016 lors des Journées du patrimoine (l'un des 50 coups de coeur 2016 de la Région Bretagne). Ce sera aussi l'occasion de découvrir un site naturel riche de sa biodiversité. À cette occasion les élèves ont pu découvrir des fougères rares comme l'osmonde royale mais aussi prendre plaisir de participer à un projet collectif.

 

Le poisson est de retour dans le ruisseau du Gouah-Lanvel

 

Grâce au concours des techniciens de la Fédération de pêche du Morbihan, un inventaire après travaux a été réalisé, vendredi, sur le Gouah-Lanvel. Cette pêche électrique a révélé de vraies modifications dans la vie du ruisseau.

Un ruisseau rénové

En septembre et octobre 2013, la Gaule alréenne a réalisé d'importants travaux de restauration morphologique sur le ruisseau, à Pont-Marad. Au total, 240 tonnes de galets et granulats sont venues habiller le lit du ruisseau. « Il est destiné à devenir une pépinière à truites pour le repeuplement du Loch », explique André Robbe, l'animateur de la Gaule alréenne. Des déflecteurs ou demi-barrages ont été construits pour donner de la vitesse au courant tout en renforçant les berges. En même temps, des frayères ont été recréées.

Le plan vigitruites

Depuis le début de l'année, la Fédération s'intéresse à un troisième poisson-cible. Au saumon et aux anguilles sont venues s'ajouter les truites. Le protocole a été mis en place par l'Inra, car « la truite est un révélateur de la bonne qualité du cours d'eau », souligne Anne-Laure Caudal, responsable de l'équipe technique. Avec Yohann Fuantès, Yvon Le Clainche et Léa Chisloub, stagiaire en BTS gestion et protection de la nature au lycée de Kerplouz, l'inventaire a été réalisé sur trois stations. Elles s'étendent sur 60 m et ont déjà été sondées en 2010, avant les travaux.

Population multipliée par quatre

La zone la plus endommagée se situait à Pont-Marad. « Elle était fortement ensablée et ne présentait aucun habitat piscicole intéressant pour les truites », détaille André. Si l'hiver a été difficile pour la réussite des pontes de truite en raison du balayage continu des zones de frayères par les crues, la zone a réservé une belle surprise : aux 6 truites de 2010, il faut maintenant en compter 26. « Le gros point positif, c'est qu'on a 80 % de truitelles de l'année », précisent les techniciens. Pour les chabots, on passe de 19 à 37. Preuve indiscutable que le poisson se plaît bien dans ce milieu rénové.

Un équilibre à trouver

Sur les 1 800 m de travaux initialement prévus, seuls 1 000 m sont achevés. Les pêches électriques amènent une réflexion sur la suite à donner. En effet, à Kervic, en aval d'une zone de frayères, les résultats sont moins probants. Il faudra peut-être augmenter les zones de frayères et non les zones de grossissement. « Dans le domaine du vivant, il faut s'adapter en permanence », analyse André. Seule certitude, le ruisseau reste très vivant avec une foule d'invertébrés (larves, insectes) rencontrées sous les pierres. « Il faudra attendre un inventaire ultérieur pour juger du bon fonctionnement global du ruisseau et l'atteinte de nos objectifs », conclut l'animateur local.

Pays d'Auray. Pêche électrique pour mesurer l’intensité aquatique

Avec eux, les cours d'eau gardent la pêche

Auray -

Delphine LANDAY.

La gaule alréenne compte environ 500 adhérents. La jeune fille de 81 ans séduit de 7 à 80 ans, dans tout le pays d'Auray.

Trois questions à...

Qui sont vos adhérents ?

Nous sommes environ 500. Et contrairement à l'idée que l'on pourrait s'en faire, nous n'avons pas de pyramide des âges, c'est un carré ! Nous accueillons autant de jeunes que de moins jeunes. Ce loisir se pratique dès 7 ans, en eaux calmes.

Quelles sont vos missions ?

Nous ne nous bornons pas à la pratique de la pêche. Nous avons de nombreux partenaires institutionnels, notamment les bassins versants du Loch et du Sal et de la Ria d'Étel. Nous oeuvrons pour la reconquête de la qualité des eaux, l'entretien des berges et des petits cours d'eau, lieu de frayères indispensables pour les salmonidés. De septembre à mars, tous les 15 jours, nous entretenons des cours d'eau. D'avril à août, nous avons des animations, organisons des promenades découverte comme par exemple la découverte des frayères à saumon. Nous proposons des animations dans les communes. En 2013, 229 jeunes en ont bénéficié dans le pays d'Auray.

Quels sont les coins de pêche dans le pays d'Auray ?

Il y en a beaucoup ! Les principaux se concentrent sur les 20 km du Loch et les 15 km du Kergroix, mais il y a plein de petits cours d'eau qui irriguent le pays d'Auray. La Gaule alréenne a également un petit patrimoine. Nous achetons des coins de berge pour aider au libre accès. Ce sont souvent des coins de parcelles délaissés par leurs propriétaires, très humides. Cela facilite notre travail d'entretien. Nous serons prêts pour l'ouverture de la pêche à la truite, le 8 mars, à 8 h.

Infos, lagaulealreenne.net

A l'étang de Kerdruau, une algue fait mourir les poissons

Comme annoncé dans notre édition de lundi, l'étang de Kerdruau (Moulin de Kergoch) est le théâtre d'une mortalité importante de poissons. Dans la partie basse du Guyondeur qui se jette dans cet étang, on trouve des poissons, le ventre en l'air. « L'eau est particulièrement verte après avoir pris des couleurs rouges il y a quelques semaines », raconte un riverain.

Des centaines de poissons

Après avoir fait le tour de l'étang, on constate dans sa partie basse, des centaines de poissons morts. L'odeur n'est pas très agréable quoiqu'encore supportable. « Lorsque nous avons vu cela avec ma femme et mes enfants, nous avons été choqués, indique Euphrase Leborgne, qui pêche régulièrement à cet endroit. Depuis lundi, le spectacle n'a pas changé. »

Des analyses immédiates

Alertée par le propriétaire de l'étang, la municipalité de Carnac a immédiatement diligenté la Saur pour réaliser un prélèvement. « Samedi soir, les résultats des analyses nous ont confirmé la présence de la bactérie escherichia coli. Mais le taux n'est pas très éloigné de certaines analyses anciennes effectuées dans ce cours d'eau », souligne Marc Le Rouzic, premier adjoint.

Du phytoplancton

« J'ai été sur place pour constater la pollution. Les eaux qui descendent dans cette rivière sont très chargées en phytoplancton. C'est une algue qui se développe lorsque l'eau est particulièrement riche en azote et phosphate, notamment dans les lagunes. C'est ce qui donne cette impression de couleur verte », explique Philippe Roynard, inspecteur à l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema).

Station d'épuration

En amont de la rivière, se trouve la station d'épuration de Plouharnel qui compte quatre lagunes. Elles contiennent les eaux usées des mois de juillet et août. « En moyenne ces eaux stagnent entre 6 et 8 semaines dans les lagunes pour être traitées. Elles sont ensuite relâchées suivant le trajet normal qui passe par le Gouyandeur », précise cet inspecteur.

Une purge complète

Mais il y a quelques jours, les travaux de reconstruction de cette station ont commencé. « Il nous a fallu procéder à la purge complète de la première lagune pour nous permettre de commencer ces travaux. L'eau a donc été rejetée dans le Gouyandeur » explique Philippe Guillou, directeur général des services du SMABQP (syndicat mixte Auray Belz Quiberon Pluvigner).

Décomposition des algues

« Cette eau, chargée en phytoplancton a terminé sa course dans l'étang qui contient un milieu plus salin. Le contact entre l'eau douce et l'eau salée a entraîné la décomposition de ces algues. Ce processus a été gros consommateur d'oxygène pourtant nécessaire aux poissons. C'est vraisemblablement ce qui a provoqué la mort des poissons » explique le représentant de l'Onema.

Et maintenant ?

Aujourd'hui le mal est fait. Le nettoyage de l'étang pourrait être pris en charge par le syndicat. Mais pour le moment, les résultats des différentes analyses vont être regroupés. La future station permettra le rejet d'eau de qualité supérieure notamment en ce qui concerne l'azote et le phosphate. Mais en attendant, cette station est toujours en fonctionnement et il reste encore trois lagunes qui progressivement relâcheront les eaux usées de la dernière saison.

 

4 250 m de rivières nettoyés cet hiver par la Gaule alréenne

Brech -

La Gaule alréenne a animé dimanche matin son dernier chantier d'entretien de la rivière du Loch. Suivront l'assemblée générale le vendredi28février et l'ouverture de la pêche à la truite et au saumon samedi 8 mars.

Une quinzaine de personnes ont pris part à ce chantier. « Au cours de notre campagne d'hiver, 4 250 mètres de rivières ont été traités, dont 1 250 en restauration morphologique lourde. Plus de 700 tonnes de pierres ont été remuées. 196 demi-journées de bénévoles ont été consacrées sur le terrain, par tous les temps, le dimanche matin, et cela sans compter les interventions ponctuelles sur des buses bouchées ou des arbres tombés », explique André Robbe, le trésorier.

Un bilan équilibré

Pour les membres de la Gaule alréenne, le bilan est satisfaisant car équilibré entre l'entretien des rives et la réparation de cours d'eau dégradés ou pauvres. Entamés à l'automne sur les petits ruisseaux frayères, les chantiers s'achèvent maintenant à la limite du domaine maritime. « Les petits fleuves côtiers sont des lieux de circulation intenses, que ce soit pour les bêtes ou pour les hommes », poursuit André Robbe. Avec la persistance des hauts niveaux d'eau, les grosses truites des estuaires sont remontées haut dans les rivières. « On peut penser qu'il y aura beaucoup de monde à arpenter les rives du Loch vers Tréauray », ajoute le trésorier.

Un ascenseur à poissons

Afin de faciliter la migration des poissons, le syndicat eau du Morbihan a mis en service, en juillet 2013, un ascenseur à saumons et truites, et une rampe à anguilles sur le barrage de Tréauray. De son côté, pour faciliter le passage des pêcheurs, les bénévoles de l'Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) ont débroussaillé les rives côté Brec'h. « A la Gaule alréenne, c'est six mois de loisirs et six mois de travail, et cela depuis 40 ans », précise André.

Cet hiver encore, les pêcheurs n'auront pas ménagé leurs peines pour participer à l'entretien des fonds de vallées. Cet investissement est un engagement fort de l'association, à la hauteur des espoirs qu'elle porte sur la qualité des rivières du pays d'Auray. « C'est l'occasion pour les membres de rester au contact des rivières, de se raconter les meilleures parties de pêche, mais aussi de remercier les riverains. Alors, samedi 8 mars, tous à vos cannes, mais pas plus de 5 truites par jour. Il en va de la pérennité de nos souches sauvages ! » rigole le trésorier.

 

 

Claude, 59 ans, apprécie les gens et les conseils

 

 

Je suis pécheur mais pas à la mouche. J'attends impatiemment l'ouverture de la pêche à la truite pour expérimenter cette technique. À la retraite depuis peu, j'ai reçu le kit du pécheur à la mouche débutant en cadeau. Mon fils, lui, pratique déjà depuis 7 ans et me donne des conseils.

C'est le troisième chantier auquel je participe. Entretenir la nature me tient à coeur, et puis ces chantiers sont aussi l'occasion de rencontrer des gens. De plus, les membres de la Gaule alréenne sont très sympas et j'apprends beaucoup avec eux. »

 

 

Karl, 14 ans, participe avec son demi-frère et ses copains

Brech -

J'ai commencé à pêcher à l'âge de 7 ans, par l'intermédiaire d'amis de mes parents. Nous avions un étang. Alors j'ai essayé avec eux, et ça m'a plu. Cela fait maintenant 7 ans que je m'adonne à ce loisir.

En ce qui concerne les chantiers, j'y participe depuis un an et demi. Cette fois, c'est grâce à André Robbe que je m'y suis mis. J'ai appris à confectionner des marches d'escalier en bois, je nettoie la rivière et ses abords. Je viens avec mon demi-frère et nous sommes un groupe de copains de 12 à 18 ans. On rigole bien, tout en travaillant. »

 

 

LE TELEGRAMME:

Nettoyage de rivières. Entre crues et recrues

11 février 2014

 

Les bénévoles lancent un appel à des bras supplémentaires, « et même des non-pêcheurs ! », aiment-ils à préciser. La Gaule alréenne a effectué, dimanche matin, un nettoyage de rivière sur les 1,2 ha de propriété acquis par l'association en 2013 près du moulin d'Estaing, en aval de l'usine des eaux, et jusqu'au Moulin Neuf en face. Pas moins de treize personnes, dont trois jeunes, ont participé au chantier. Démarrés depuis le mois de septembre, les chantiers se poursuivent un dimanche sur deux jusqu'au mois de mars. Leur but est l'entretien des rives, en offrant des accès facilités à la pêche avec une mise en valeur du site. L'association est désormais propriétaire de 400 m de rives dans l'objectif de préserver la population piscicole sauvage et d'observer la maîtrise des berges.

Pas que du négatif dans les débordements

Actuellement, les accès aux rives sont rendus difficiles par les crues et le temps est à la consolidation des sentiers pentus : pas question de se mettre en danger ! Mais pour ces pêcheurs, voir une rivière sortir de son lit ne charrie pas que du négatif. « On est plutôt content de voir sortir le lit mineur pour le majeur, c'est ce qui manque depuis 50 ans. Une rivière doit se libérer des éléments indésirables, du sable, de la vase, des particules organiques qui empêchent la vie normale d'une rivière quand ils sont en excès ». Le prochain chantier devrait se poursuivre le long du Loc'h. La Gaule alréenne travaille également avec les communes dans le cadre d'animations pêches et de chantiers natures lors de vacances scolaires.

Pratique
L'assemblée générale de l'association aura lieu le 28 février, à 18 h 30, à Brech, Mairie Annexe de Penhoët. Contact : http://www.lagaulealreenne.net

750 tonnes de pierres déversées pour restaurer les cours d'eau

Pluvigner -

Les travaux importants réalisés sur le Loch et le Gouah Lanvel ont été présentés, vendredi, à tous les acteurs de la rivière. Parmi eux, on trouvait Christian Gasnier, vice-président du syndicat mixte du Loch et du Sal ; Arnaud Cholet, le financier du conseil général et de l'Agence de l'eau ; Bernard Heinry et Michel Le Fur, élus de la commune, Yann Février, président de La Gaule alréenne, l'Office national des milieux aquatiques, l'association Cétavoir et tous les riverains du chantier.

Des poissons trop rares

Les grands travaux hydrauliques de la seconde moitié du XXe siècle ont profondément modifié les cours d'eau du bassin versant du Loch. Ils se sont dégradés tant au niveau de l'eau que des peuplements piscicoles. De grands programmes de reconquête ont été lancés au niveau régional. « La qualité de l'eau s'est améliorée petit à petit mais la plupart de nos ruisseaux est loin d'avoir retrouvé sa richesse piscicole d'autrefois », déclare André Robbe, trésorier de la Gaule alréenne.

Favoriser la truite

Certaines causes sont bien connues des pêcheurs comme, par exemple, la disparition des zones où la truite peut se reproduire ou assurer le grossissement de sa progéniture. En 2002, il a été mis en place sur le bassin du Loch un premier projet de contrat restauration entretien (CRE). « L'objectif était de redonner plus de vie au milieu aquatique, soit par entretien respectueux, soit par restauration du milieu », poursuit André Robbe. La Gaule alréenne, qui avait déjà entamé avec ses bénévoles des travaux de restauration réussis dès 1997, a pu y participer.

40 000 € de travaux

Sur la période 2012-2013, il a été déversé 755 tonnes de pierres, sur un tronçon de 500 m pour le Loch et 900 m pour le Gouah Lanvel. Le coût avoisine 40 000 €. Près de la moitié de ces travaux est restée à la charge des pêcheurs, bien aidés par tous les amis de la rivière. « Heureusement, les propriétaires riverains ont autorisé et supporté les travaux sur leurs terres », souligne André Robbe. L'aide est également venue du lycée de Kerplouz, l'association Cétavoir pour les images, des entreprises locales comme ETPM ou la carrière Georges, qui a offert une grande quantité de pierres.

Tout cela va dans le sens de la Directive européenne de 2000, qui demandait aux états membres le retour à un bon état écologique de l'eau à l'horizon 2015.

 

OUEST FRANCE - Après des chantiers, le ruisseau de Gouah-Lanvel reprend vie

Pluvigner -

Reportage

Dimanche dernier, les membres de la Gaule alréenne ont achevé leurs travaux sur le ruisseau de Gouah-Lanvel, à Pont-Marad, entre Kerio-er-Lann et Miséricorde.

Quatrième tranche de travaux

Il est 9 h ; André Robbe, l'animateur de la Gaule alréenne, tient sa dernière réunion de chantier. Cette quatrième tranche de travaux vient compléter la deuxième réalisée entre le 19 et le 26 août, par l'entreprise ACE Paysage. Au total, 240 tonnes de galets et granulats sont venues habiller le lit du ruisseau sur plus de 800 m. « On a bénéficié d'un financement à 30 % par le Conseil général sur cette tranche seulement ; le complément vient des pêcheurs », précise André. En ce dimanche ensoleillé, son programme annonce pose de cailloux pour un groupe, tronçonnage pour l'autre.

Réhabilitation en amont

Vers 9 h 15, la première équipe se met au travail, avec Sébastien Nivanen, vice-président de la Gaule alréenne. L'objectif est de créer des habitats pour les truites sauvages avant qu'elles ne remontent du Loch tout proche. Des pierres sont déversées afin de resserrer le lit du ruisseau. La suite est très minutieuse ; les pierres sont triées et patiemment empilées. « On construit des déflecteurs ou demi-barrages pour donner de la vitesse au courant tout en renforçant les berges », explique Sébastien. En même temps, des frayères sont recréées. Et ça marche! « En moins de 15 jours, une truite a déjà pris place », clame-t-il.

Renaturation en aval

À 400 m de là, la seconde équipe s'installe ; il est 9 h 30. Son but est d'éclaircir une portion du ruisseau. La tronçonneuse rugit ; plusieurs touffes de saule sont éliminées. « On crée des habitats et on donne de la luminosité pour que les poissons recolonisent le milieu », explique André. Cet habitat profite aux plantes aquatiques et aussi aux insectes qui servent de nourriture aux petits poissons. Ceux-ci nourrissent à leur tour les truites. « On augmente la biomasse générale du cours d'eau », ajoute-t-il. Sans cet entretien, la rivière redeviendrait sauvage.

Absence de subvention

Pour ce chantier, la Gaule alréenne opère sur fonds propres. « On travaille aussi pour la qualité de l'eau et du milieu mais on n'a aucune subvention », déplore André Robbe.

Un autre chantier le 17

Ces bénévoles transforment les branches de saules en pieux. À midi, ces déflecteurs à moindre coût sont posés. « Le système permet de garder les vases sur place et donc les phosphates », argumente André. Le bon accueil des riverains et agriculteurs est encourageant. Le Gouah Lanvel, « le dernier bon ruisseau de Pluvigner », mérite sans doute tous ces efforts.

Le prochain gros chantier se déroulera sur le Kergroix, à Malachappe, le dimanche 17. Du renfort est attendu.

 

LE TELEGRAMME: Pluvigner

Nature. Les pêcheurs chouchoutent les ruisseaux

18 octobre 2013

Ce chantier est ouvert à tous et particulièrement aux jeunes désireux de « patouiller » dans ce joli ruisseau.

Depuis début octobre, André Robbe, de La Gaule alréenne, et des bénévoles ont entamé les chantiers rivière 2013/2014, afin de créer des habitats piscicoles ou des lieux de ponte pour les truites dans les rivières et les ruisseaux. L'opération a débuté à proximité du pont des Bons-Voisins, sur le Kergroix, en limite de commune de Pluvigner-Landévant. Elle se prolongera à Pont-Marad, amont et aval, sur le Gouah Lanvel, à Pluvigner. Dimanche dernier, 20 passionnés ont ainsi déplacé près de trente tonnes pour bâtir îlots, déflecteurs et enrochements, en espérant que la taille et le nombre de poissons seront à la mesure des efforts déployés. À partir du dimanche 20 octobre, dès 9 h du matin, c'est sur le ruisseau du Gouah Lanvel, à Pont-Marad, entre les villages de Kério-la-Lande et Miséricorde, qu'iront se porter les efforts des lanceurs de pierres. Il s'agit de recréer sur ce ruisseau les meilleures conditions pour la reproduction des truites du Loch.

La pêche en « No kill » encouragée





La pêche à la mouche fouettée de la truite en « no kill » (les poissons ne sont pas tués, mais sont remis à l'eau) est une pratique qui se développe chez les jeunes pêcheurs, et que La Gaule alréenne souhaite encourager. Le rendez-vous est fixé sur place, dimanche. Si possible, apporter son petit râteau pour rassembler les galets si précieux pour les oeufs des belles truites fario.

Les pêcheurs mobilisés pour nettoyer la rivière de Kergroix - Landévant

lundi 14 octobre 2013


Les bénévoles transportent des blocs de 500 kg, avec le sourire !

L'association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques du pays d'Auray (AAPPMA) est également appelée La Gaule Alréenne.Créée en 1923, elle est en charge de la gestion des cours d'eau et de la promotion du loisir pêche sur les bassins versants du Kergroix, du Palais et de Cochelin alimentant la ria d'Etel, du Loch alimentant la ria d'Auray, et du Sal alimentant la ria du Bono. « L'association lance aujourd'hui un appel aux bénévoles pour le chantier en cours commencé à Landévant le 6 octobre, explique André Robbe, trésorier. Le but est d'offrir aux poissons sauvages un meilleur habitat et aux pêcheurs en no-kill de multiplier leurs chances pendant toute la saison. »

Le dimanche 13 octobre, ils se sont retrouvés au Pont des Bons Voisins, sur la prairie située face à la carrière de Kervrien. « Suite à l'achat d'un terrain avec plus de 400 mètres de rives, La Gaule Alréenne a mis cette portion de rivière en parcours mouche no-kill en 2013. » Les bénévoles doivent aménager le parcours en répondant à la diversification de l'habitat, la création de seuils, de déflecteurs, etc. « Cela a fait l'objet d'une demande d'autorisation à la Direction départementale des territoires et de la mer du Morbihan. Nous l'avons obtenue mais nous devons avoir terminé le 31 octobre 2013. »

Plusieurs tonnes de pierres ont été déversées en bordure du cours d'eau le 6 octobre et les plus gros blocs ont été mis en place par un engin. « Aujourd'hui, il reste quelques tonnes à placer entre 9 h et 12 h. C'est deux tiers du travail. En contrepartie du coup de main, l'association offre aux volontaires un casse-croûte à 10 h 30 et la carte de pêche 2014 gratuite pour cinq participations. » Les prochaines séances auront lieu les dimanches 20 et 27 octobre, sans doute sur le ruisseau de Gouah Lanvel en Pluvigner.

Contact : André Robbe, tél. 02 97 50 94 98.

La sortie d'eau du déversoir de l'étang a été rétablie jeudi 19 septembre : le remblai de terre qui avait été instauré a été oté, permettant à nouveau une libre circulation des eaux salines en provenance de la rivière de Crac'h limitrophe.

 

 

le Telegramme Carnac

Kerguoc'h. Controverse sur la mortalité des poissons



21 septembre 2013

Deux étangs sont au centre des conversations. L'un est public : celui de Kerloquet. L'autre est privé : celui du moulin à marée de Kerguoc'h (près de Kergroix). Les deux mobilisent les professionnels de l'ostréiculture, du tourisme, les amateurs de pêche, les partisans de la défense du patrimoine. Ils offrent, qui plus est, matière à controverse dans un contexte tendu entre majorité et opposition, à la veille des municipales.

150 à 200 muletsretrouvés morts

L'étang de Kerguoc'h est limitrophe de la rivière d'Auray et constitue un beau plan d'eau entouré d'arbres face à une propriété privée. Il a fait l'objet de différents articles de presse relatant un fait-divers : la mort de 150 à 200 mulets retrouvés morts le 8 septembre. Cet étang a été débarrassé de ses poissons morts par des ouvriers municipaux jeudi 19, au matin. On retrouvait encore le 19 au soir un mulet mort flottant près du déversoir.Depuis que le moulin à marée a changé de propriétaire vers 1975, il appartient à quatre copropriétaires ainsi que la digue le séparant de la rivière de Crac'h. L'entretien de l'étang a des incidences directes sur la qualité des eaux des zones conchylicoles qui communiquent avec la rivière.

Un remblai pointé du doigt

Or un remblai à hauteur de la digue aurait été construit récemment en bout d'étang pour permettre de passer sur la digue à des fins d'entretien, signale Jean-Marie Dollet, de l'Association des amis de Carnac. « Ce remblai a créé une retenue d'eau et en a changé le biotope : aux grandes marées, il est salé. Aux mortes eaux il devient un étang d'eaux douces, saumâtres qui ne vit plus », observe Pierre Morice, de la même association.Il n'y aurait pas concordance entre les différentes analyses des causes de la mortalité des mulets successivement évoquées. Le relâchement des eaux des stations d'épuration proches a, pour certains, été à l'origine d'une mauvaise qualité de l'eau constatée (Saur et la police de l'eau). Pour d'autres, comme Pierre Morice, « la cause est à rechercher ailleurs car elle lui apparaît directement liée à la construction du remblai en terre édifié à la sortie de l'étang. Ce remblai aurait empêché les poissons de circuler et de retourner dans la rivière. A marée basse, ils se seraient ainsi trouvés emprisonnés dans l'étang ».Le remblai a été ôté jeudi et la terre qui avait servi à l'édifier, répandue sur les berges. Le rôle de déversoir de l'étang (régler la hauteur d'eau selon les marées) se pose plus que jamais.

 

L'étang de Kerloquet au coeur de la loi et de ses interprétations - Carnac

samedi 21 septembre 2013


Une partie des participants à l'issue de la réunion qui s'est déroulée vendredi. Une autre est prévue en novembre.

Depuis plusieurs semaines, l'étang de Kerloquet est au coeur des préoccupations locales (Ouest-France des 5 et 12 septembre). De nombreux avis se font connaître en faveur du maintien de cet étang et donc de la réfection du barrage.

Vendredi matin, une réunion en mairie réunissant les services de l'État (DDTM), les services techniques, les cabinets d'études, les élus et deux associations a eu pour but « de définir le cadre réglementaire de l'aménagement du site, en fonction des lois sur l'eau », expliquait Marc Le Rouzic, adjoint au maire.

Le maire a été très clair. « Il n'est pas question de contourner la loi. Par contre, les solutions proposées devront tenir compte des finances de la commune. Il n'est pas non plus question de dépenser plus que ce qui est nécessaire. »

Frédérique Roger-Buys, chargée de l'unité du milieu aquatique au service de l'environnement à la direction départementale des territoires et de la mer, a précisé : « La loi sur l'eau est très claire : il n'est plus possible de régulariser des étangs en barrage de cours d'eau. Les étangs doivent être déconnectés du réseau hydrographique. Seul un prélèvement hivernal est autorisé et réglementé. »

Interprétations de la loi

Invitée de dernière minute, l'association des Amis de Carnac accuse le coup. « Il n'est donc plus question d'envisager un instant le maintient de ce site en l'état, même après des travaux », souligne Maguy Lessard, présidente de l'association.

Quant à l'association la Gaule alréenne, elle ne comprend pas les différences d'interprétation de la loi. « Elle s'applique mais peut être revue avec certaines compréhensions, comme pour la rivière du Loch à Brandivy », souligne un représentant.

Anne Eusèbe, directrice des services techniques de la mairie, complète : « D'une problématique de sécurité qui a été soulevée du fait de l'état de l'ouvrage d'art, on aboutit à une problématique de prise en compte de la réglementation environnementale, ce qui déplace le problème ».

Sur la base de la loi, les cabinets d'études DMEAU et Bourgois sont chargés d'étudier les scénarii possibles. « Notre mission est de proposer des solutions qui tiennent compte d'une cohérence écologique et financière dans les aménagements que nous allons proposer. L'idée de garder une pièce d'eau en parallèle de la rivière est peut-être envisageable en fonction de la configuration du site. Cette réunion nous permet simplement de préparer des scénarii dans un cadre juridique et technique précis », explique Erwan Guillou du cabinet Bourgois.

À l'issue de la réunion, qui s'est déroulée dans un climat constructif, il a été décidé de se retrouver le 15 novembre en mairie pour étudier les diverses propositions. Une réunion de préparation avec les associations se tiendra le 6 novembre.

Bulletin Muncipal Brech septembre 2013

Carnac : la probable suppression du barrage de Kerloquet fait débat

Environnement mercredi 11 septembre 2013
 
 

 

À Carnac, la probable suppression du barrage de Kerloquet continue de faire débat. Après l’association des pêcheurs, c’est l’association des Amis de Carnac qui monte au créneau pour en appeler à la conservation de l’étang. « Nous avons décidé de lancer un appel de bon sens à la municipalité. Cet étang au milieu de ces bois est un bijou inestimable pour Carnac », explique Maguy Lessard, la présidente de l’association.

Carnac

Kerloquet. Le sort de l'étang inquiète les pêcheurs

4 septembre 2013

L'association de pêche « La Gaule alréenne » s'inquiète pour l'avenir de l'étang de Kerloquet. « À la base, construit dans les années 30, il devait servir de réservoir pour Carnac-plage », relate Yann Février, le président de l'association. Aujourd'hui, la digue est fissurée et fuit, « ça a été constaté par le sous-préfet », appuie-t-il.

Un coût de rénovation lourd pour la commune

Lors du dernier conseil municipal, le 19 août, le sort de l'étang a été porté à l'ordre du jour. En s'appuyant sur une étude réalisée il y a deux ans par le cabinet Bourgois de Vannes, la rénovation du barrage coûterait entre 400.000 et 500.000 €. « La municipalité ne peut pas supporter un tel coût », argumente Marc Le Rouzic, premier adjoint.La priorité est donc la mise en sécurité de la digue. Des travaux de façades pour reboucher les fissures ont été réalisés il y a deux ans par le syndicat mixte Auray-Belz-Quiberon-Pluvigner.Désormais, c'est la commune de Carnac qui est propriétaire de la digue. « Nous avons baissé le niveau de l'eau, si en l'état nous pouvons continuer ainsi, je n'y vois aucune objection », poursuit l'élu.L'autre solution serait l'arasement du barrage. Une option que rejette l'association de pêcheurs : « Sa disparition nous priverait d'un site remarquable ».

Apprécié des touristes...et des anguilles !

La Gaule alréenne ajoute que « c'est un site de grossissement de trois hectares particulièrement intéressant pour une espèce en danger, l'anguille ». Et elle souhaite que l'étang soit « restauré et conservé dans un espace biologique de qualité ».Les pêcheurs mettent également en avant le tourisme qui y est pratiqué : « Notre dépositaire, le camping de la Grande Métairie, sait bien que grâce à sa proximité, il attire une partie de la clientèle étrangère, avec succès garanti si l'été manque de soleil ».Une réunion est prévue le vendredi 20 septembre, en présence de la police de l'eau, des services de l'État ainsi que de la Gaule alréenne.Si le premier adjoint, Marc Le Rouzic, trouve l'étang agréable, il reste suspendu à la décision des services de l'État.

Kerloquet : « Nous demandons une consolidation » - Carnac

jeudi 05 septembre 2013


En août dernier, un pécheur trouvait le niveau de l'étang bien bas.

Suite à l'article paru dans nos colonnes le 26 août dernier relatif à l'étang de Kerloquet et à son barrage, Yann Fevrier, président de la Gaule alréenne tient à préciser la position de l'association. « Dans l'article paru, on nous informe du choix de la municipalité de Carnac de l'arasement du barrage et de l'aménagement du site. À cet effet une étude comportant cette seule solution a été confiée au cabinet Bourgois. Nous demandons qu'une autre étude soit envisagée avec consolidation du barrage et son maintien en l'état. »

Pour La Gaule alréenne cet étang fait partie du patrimoine. « Sa disparition nous priverait d'un site remarquable inscrit dans notre mémoire depuis si longtemps déjà. Beaucoup de nos pêcheurs y ont fait leur apprentissage halieutique, et qu'ils soient chevronnés ou novices, ils aiment toujours cet étang », poursuit le président. Cet étang a fait l'objet d'un bon suivi de sa population piscicole et abritait au mieux de son fonctionnement des poissons de toutes tailles, du petit gardon de 10 cm à la grosse carpe de 15 kg.

« Situé sur un petit ruisseau côtier c'est un site de grossissement de trois hectares particulièrement intéressant pour une espèce en danger, l'anguille, souligne Yann Fevrier. Les carnets de capture qui nous ont été transmis le démontrent. »

Par ailleurs situé dans une zone dépourvue de rivières, il diversifie l'offre de loisir, aussi bien pour les habitants que pour les vacanciers.

Situé dans un paysage particulier mondialement connu, d'un accès facile, à l'abri des vents océaniques, il attire aussi bien l'admirateur de la nature que le promeneur ou le pêcheur.

« Notre dépositaire le camping de la Grande métairie sait bien que grâce à sa proximité il attire une partie de sa clientèle étrangère, avec succès garanti si l'été manque de soleil. »

Compte tenu de l'intérêt halieutique de cet étang, aussi bien pour les habitants du Pays de Carnac et d'Auray, que pour les visiteurs, La Gaule alréenne ne peut que souhaiter que cet intérêt soit pris en compte par la commune, et que ce patrimoine soit restauré et conservé dans un espace naturel biologique de qualité.

 

Le calendrier de décisions se précipite - Carnac

jeudi 05 septembre 2013


Pour faire avancer ce dossier, la municipalité a invité à une réunion de travail les différentes parties prenantes. « Nous sommes invités à participer à une réunion préparatoire le 13 septembre prochain, à 10 h, à la mairie. À cette réunion participeront les associations concernées ainsi que les cabinets Bourgois et la DMO (Étude de l'eau). L'objectif est de préparer la réunion de la semaine suivante avec les services de l'État », explique Yann Fevrier. « Mais nous voulons absolument qu'une seconde solution avec conservation de l'ouvrage soit étudiée. Que représentent 400 000 € pour 5 ha de patrimoine lorsque la commune consacrait deux fois 500 000 € pour la construction de deux giratoires (Montauban et Kergouillard) l'année passée », commente le président. Bien décidée à faire entendre la position de son conseil d'administration, l'association participera à cette première réunion qui précédera celle du 20 septembre prochain, avec les services de l'État cette fois.

 

Les poissons commencent à recoloniser la rivière du Loch - Pluvigner

samedi 08 juin 2013


Les cinq opérateurs de la Fédération remontent la rivière à contre-courant.

Reportage

Un inventaire piscicole a eu lieu, mardi, sur le Loch, près du village de Kerbasquin. Dès 9 h, sur cette zone en aval de la confluence avec le Gouah Lanvel, 100 m de rivière ont été passés au peigne fin. C'est dans cette zone que le lit a été modifié l'été dernier.

La restauration de septembre 2012

Pour lutter contre la dégradation hydro-morphologique du Loch, un contrat de restauration a été établi. Une zone de 500 m a été choisie du fait de la confluence avec un ruisseau de grande qualité. « Notre objectif est de proposer des mesures destinées à atténuer les altérations hydrauliques pour redonner vie à la rivière », explique André Robbe, le trésorier de la Gaule alréenne. La restauration a consisté à modifier la structure du fond en apportant des cailloux de toutes grosseurs. Pour les écoulements, des blocs rocheux ont été posés au milieu du lit. « Cela permet aux poissons d'eau vive de trouver un habitat favorable », poursuit M. Robbe.

Premier inventaire, deux passages

Une trentaine de personnes, dont une vingtaine d'élèves de la classe BTS gestion et protection de la nature du lycée de Kerplouz, a suivi l'opération de pêche électrique, réalisée par cinq opérateurs spécialisés de la Fédération de pêche du Morbihan. Cet inventaire visait à mesurer objectivement l'impact des travaux réalisés sur la population piscicole. Il s'est déroulé en deux passages car la rivière est large. Il s'agissait d'oublier le moins possible de poissons. Ils ont été stockés dans un vivier en l'aval.

Tri, mesure, pesée

Lorsque la seconde pêche s'est achevée sur les coups de 13 h, un autre travail important a commencé. « D'abord, on trie les espèces pour les compter. Ensuite, on mesure et on pèse », détaille Jean-Claude Le Clève, le président de la Fédération. Les espoirs de tous portaient principalement sur la truite. « Il s'agit d'un poisson cible », lâche André Robbe. Sa présence représente en effet l'un des meilleurs indicateurs de la qualité des cours d'eau.

Retour des truites

La pêche de septembre 2012 a révélé la rareté de l'espèce truite. Mardi dernier, un nombre plus important de poissons a montré des variations importantes sur trois espèces : les truites (16 pour 1 en 2012), les chabots (15 contre 4) et les anguilles (36 contre 23). « L'apport de pierres a multiplié le nombre de caches ; cela a favorisé le retour des truites et l'implantation des chabots », avoue le représentant de la Gaule alréenne. Cette réaction positive sera amplifiée dans quelques mois, lorsque le Gouah Lanvel aura reçu ses aménagements. Il produira encore plus de truitelles. Cette méthode de restauration hydro-morphologique semble appelée à se développer. La qualité des rivières en dépend.

 

24 jeunes se retrouvent pour tendre la perche aux poissons - Pluvigner

vendredi 03 mai 2013


Gwénolé, animateur, a montré aux jeunes participants un poisson dans son petit aquarium.

La première initiation pêche de l'année, organisée par l'office de tourisme, s'est déroulée vendredi 26 avril. Une quarantaine de personnes s'est retrouvée à l'étang de Kermec, grâce à l'aimable autorisation d'Edouard Lorgeoux et sa femme, propriétaires.

Dès 14 h, les trois animateurs de la Fédération, Gwénolé, Vincent et Jérémy, débutent par 30 minutes sur la pratique de la pêche d'un point de vue technique et réglementaire. Ensuite, la pratique effective est lancée. Dès les premières minutes, les bouchons n'arrêtent pas de plonger.

Pendant deux heures, parents et animateurs aident les jeunes à mettre l'appât, décrocher un poisson ou démêler une ligne. Au total, 325 poissons sont dans les bourriches. Exceptées les deux tanches, le reste est composé de rotengles, dont « la bouche tournée vers le haut indique que c'est un poisson qui s'alimente de préférence près de la surface », précise Gwénolé. Tous sont remis à l'eau.

Maryse Le Méné, adjointe au tourisme, distribue à chaque participant de moins de 12 ans une carte de pêche offerte par la fédération. Le verre offert par La gaule alréenne a clos l'après-midi. Son représentant, André Robe, a exprimé sa satisfaction : « Le succès de l'initiation pêche nous incite à poursuivre le travail pour que Pluvigner retrouve ses magnifiques rivières et ruisseaux. » Prochaines initiations : les 18 et 25 juillet.

Des passages à loutres dans le bassin-versant de la ria d’Etel en 2014

Environnement mercredi 03 avril 2013

Des aménagements destinés à protéger les loutres des automobilistes seront installés, en 2014, dans le bassin-versant de la ria d’Etel. L’espèce est aujourd’hui absente de ce secteur.

Huit passages à loutres seront aménagés, en 2014, dans le secteur du bassin-versant de la ria d’Etel. Ces ouvrages seront construits à Languidic, Kervignac, Brandérion, Landévant et Brec’h.

Une espèce protégée

La loutre fait partie des espèces protégées. Selon un diagnostic réalisé en 2009, la loutre est absente de la partie aval de la ria malgré des zones favorables à son développement. En cause, la circulation sur la RN 27 (Lorient-Rennes) et la RN 165 (Quimper-Vannes) qui engendre une mortalité de l’espèce.

800 000 €

La DirOuest, la direction interdépartementale des routes Ouest, et le GMB, le Groupement mammalogique breton, sont à l’initiative de ce projet en accord avec le syndicat mixte de la ria d’Etel.

Coût global : un peu plus de 800 000 €. Une partie (350 000 €) sera financée par le fonds d’investissement pour la biodiversité et la restauration écologique (Etat).

  1. Auray

Le Télégramme

Gaule alréenne. La renaturation fait mouche

25 mars 2013

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La Gaule alréenne a fait dernièrement le point sur ses activités en 2012 et celles à venir pour 2013.

La Gaule alréenne tenait son assemblée générale vendredi soir, à Penhoët, devant une dizaine de personnes. L'association compte 468 adhérents à ce jour et accueille deux nouveaux au sein de son conseil d'administration : Charles Incana et Michel Le Boudec. Le bureau est revenu largement sur l'année 2012. Outre les chantiers d'entretien classique notamment sur le bassin de Kergroix (Camors, Pluvigner, Landaul et Landévant), l'association a réalisé un chantier de réhabilitation de cours d'eau entre le Loc'h et Pont Neuf afin de permettre à la truite de se reproduire de façon naturelle en favorisant un bon apport minéral en parallèle à un bon état écologique du cours d'eau. Pour cette même raison, des frayères ont été réalisées pour les gardons, les tanches, et les carpes sur l'étang de Tréauray. De nombreuses animations pêches et des participations aux contrats territoriaux sur la ria d'Etel et le bassin du Loc'h et du Sal ont jalonné 2012 en corrélation avec une légère modification de la réglementation interne faisant passer le nombre de prises de truites d'une taille au moins égale à 23 cm de dix à cinq par pêcheur.

S'impliquer pour les migrateurs

2013 devrait voir se poursuivre ces projets avec en plus une implication active pour la libre circulation des migrateurs et la renaturation du ruisseau Gouah Lanvel, sur la partie renaturée en 2012. Mais aussi la finalisation du parcours de pêche à la mouche sur Kergroix pour l'optimiser, améliorer l'accès et créer l'habitat. Site Internet www.lagaulealreenne.net

uest-France / Bretagne / Auray / Archives du vendredi 29-03-2013

La Gaule alréenne entretient et forme - Auray

vendredi 29 mars 2013
Le Pluvignois de 12 ans, Arthus Bernard, a été félicité par le président de la Fédération de pêche du Morbihan.

L'assemblée générale de l'association s'est tenue, vendredi, à Brec'h. L'occasion de faire le point sur les activités.

En 2012, 468 pêcheurs ont adhéré à La Gaule alréenne, et plus de 120 cartes découvertes, pour les moins de 12 ans, ont été vendues. « Nous constatons une progression de 10 % de ces chiffres par rapport à 2011. Ces chiffres sont des encouragements pour la pêche de demain et c'est ce qui motive les actions de notre association », a insisté le président, Jean-Yves Méolo.

Près de 100 jeunes ont pris leur premier poisson en 2012, lors des animations pêche. L'office de tourisme de Pluvigner a organisé quatre séances sur le site associatif de Kernoel.

Au cours de cette soirée, le jeune Pluvignois de 12 ans, Arthus Bernard, a été félicité par le président de la Fédération de pêche du Morbihan, pour avoir participé au concours du plus gros poisson. Le jeune pécheur a attrapé une perche de 51 cm pour 1,7 kg. Une canne lancer léger lui a été remise à cette occasion. « Je ferai tout en 2013 pour gagner le moulinet ! » a-t-il précisé.

Redonner vie à la rivière

En 2012, de nombreux chantiers ont été menés, grâce notamment, à la participation des élèves et des professeurs du lycée de Kerplouz, qui consacrent chaque année, deux journées à l'entretien des cours d'eau. Les pêcheurs quant à eux, y ont investi 208 dimanches matins d'hiver.

Par ailleurs, la collaboration des propriétaires riverains, a permis la restauration de 300 mètres du Loch en amont de Pont Neuf, en septembre avec un apport de 400 tonnes de pierres et rochers.

Des difficultés pour les carpistes

Les carpistes ont cependant regretté les difficultés d'accès sur le site de Tréauray. « Cette pêche conviviale et pacifique, procure des montées d'adrénaline extraordinaires. Elle est respectueuse de l'animal puisqu'il est souvent photographié, pesé, et remis à l'eau avec précaution » a rappelé le président. Alain Briand, carpiste de longue date, a été élu membre du conseil d'administration, ainsi que Charles Incana et Michel Boudec.

Les chantiers d'entretien et de restauration vont se poursuivre. Davantage de participants sont espérés. 400 mètres d'enrochement sont programmés sur le Gouah-Lanvel à Pluvigner.

Le parcours pêche à la mouche du Pont-des-Bons Voisins devra être achevé au cours de l'été. Une initiation à ce type de pêche est envisagée si un nombre suffisant de participants se fait connaître. Le syndicat Eau du Morbihan bâtit actuellement un dispositif de passage des migrateurs au barrage de Tréauray. L'AAPPMA met en place des parcours de qualité, identifiés sur son site internet, pour bien accueillir le pêcheur de passage, et ainsi participer au dynamisme du Pays d'Auray. « Tout semble en bon ordre pour redonner à nos jeunes le goût de parcourir la rivière », a conclu Jean-Yves Méolo.

Pêcheurs à vos lignes, cinq prises autorisées - Auray

mercredi 13 mars 2013


En bordure du Loch, Sébastien Nivanen entame sa 22e saison de pêche en eaux vives.

L'ouverture de la pêche en eaux vives a eu lieu samedi, à 8 h. Elle concerne la truite et le saumon. Pour la carpe, le brochet et le gardon il faudra attendre début mai. Sébastien Nivanen, 33 ans, n'a pas manqué cette journée.

C'est la 22 e saison de pêche su vice-président de la Gaule alréenne. Il surveille sa ligne lancée sur la rive du Loch, au pont de Tréauray. « Les conditions sont plutôt bonnes, il y a un bon niveau d'eau, la température est relativement douce avec un rayon de soleil qui réchauffe et rend le poisson plus actif », explique-t-il.

Dans le secteur, on peut pêcher dans les cours d'eau que sont le Loch, et le Kergroix et leurs affluents.

En 2013, le règlement limite à cinq prises par pêcheur au lieu de 10 au niveau départemental mais la pêche est autorisée tous les jours.

Gaule alréenne. Ouverture de la truite demain

8 mars 2013

En attendant l'ouverture, demain à 8 h, les bénévoles de la Gaule alréenne ont entretenu les rivières, tout au long de l'hiver.

 

 

 

Demain, c'est le grand jour. À partir de 8 h, les amateurs de pêche à la truite vont retrouver leur terrain de jeu, pour un début de saison qui s'annonce, dit-on, exceptionnel.

Il est certain que ces dernières heures seront à passer sous le signe de l'impatience. Depuis six mois, les amateurs de pêche à la truite rongent leur frein. Samedi matin, dès 8 h, ils arpenteront de nouveau les cours d'eau la canne à la main. « C'est un rendez-vous à ne pas manquer, d'autant plus qu'en raison des bonnes pluies de cet hiver, ce début de saison devrait être exceptionnel », sourit d'avance Sébastien Nivanen, de la Gaule alréenne. Une ouverture qui s'accompagne de quelques nouveautés. « Afin que tous les pêcheurs soient satisfaits, nous avons modifié notre règlement intérieur, poursuit Sébastien Nivanen. Il est désormais possible de conserver cinq truites maximum par jour, avec une taille légale de 23 cm sur tout le domaine de gestion piscicole de notre association ».

Un parcours créé sur le Kergoix

Cet hiver a aussi vu la création d'un parcours sur le Kergroix au « Pont des Bons Voisins », réservé exclusivement à la pratique de la pêche à la mouche avec relâche du poisson obligatoire. L'intersaison a donc été mise à profit par la Gaule alréenne, qui compte près de 400 adhérents, pour créer ce dernier parcours, qui était en projet ces derniers temps. Les bénévoles se sont également régulièrement mobilisés pour entretenir les cours d'eau. Ainsi, comme chaque année, des chantiers ont permis de faciliter le passage des truites vers les frayères en enlevant les obstacles, formés par l'accumulation de branchages essentiellement. Des rechargements en granulats, qui consistent à mettre des graviers sur le lit du ruisseau afin que les truites trouvent un contexte favorable à la reproduction, ont également été effectués. De quoi garantir une belle pêche, dès demain. Pratique Cartes de pêche disponibles chez les dépositaires habituels ou directement à partir du site Internet de l'association. Renseignements : tél. 02.97.50.94.98 ou 06.64.96.61.74. Site web : www.lagaulealreenne.net

Vice-président de la Gaule alréenne, je suis membre actif de l'association depuis 15 ans.... - Brec'h

mercredi 06 février 2013


Sébastien est membre actif depuis 15 ans.

Vice-président de la Gaule alréenne, je suis membre actif de l'association depuis 15 ans. Sensibiliser dès le plus jeune âge et faire apprécier la pêche est important. Notre association organise d'ailleurs des chantiers à destination des enfants et des ateliers d'initiation à la pêche qui rencontre un vif succès.

Nous avons pour ça fait l'acquisition d'un terrain en bordure de Loc'h et la carte de pêche pour les jeunes est accessible à un prix dérisoire. La pêche et les chantiers d'entretien sont de saines activités. »

 

L'initiation à la pêche jeune est primordiale. Personnellement, j'ai découvert cette... - Brec'h

mercredi 06 février 2013


Michel est passionné de pêche depuis l'âge de 5 ans.

L'initiation à la pêche jeune est primordiale. Personnellement, j'ai découvert cette activité, qui est devenue une véritable passion, à l'âge de 5 ans, grâce à mon père. Cette passion ne m'a jamais quitté et je suis un fidèle adhérent de la Gaule alréenne depuis 1976.

Bien entendu, je participe activement aux chantiers toute la saison, ces entretiens sont indispensables pour perpétuer les ressources aquatiques et maintenir la qualité de l'eau. C'est un sujet qui me tient à coeur et dont j'avais fait mon métier. »

 

Jusqu'à ce que je m'installe à Sainte-Anne-d'Auray, il y a dix ans, j'avais toujours vécu en... - Brec'h

mercredi 06 février 2013


Ex-citadine, Colette apprend à apprécier la nature.

Jusqu'à ce que je m'installe à Sainte-Anne-d'Auray, il y a dix ans, j'avais toujours vécu en ville. Je ne pratique pas du tout la pêche. C'est par l'intermédiaire de mon voisin que j'ai découvert les chantiers d'entretien, auxquels je participe le plus souvent possible.

J'y découvre les problèmes d'écologie, apprends à apprécier la nature. Vivre au rythme des saisons m'endurcit et me fait du bien. Et puis, évoluer en groupe dans une ambiance sympa me plaît. Je suis contente aussi de me rendre utile ! »

LE TELEGRAMME

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Auray

Gaule alréenne. Au chevet de la rivière

6 février 2013

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À quelques semaines de l'ouverture de la pêche, les membres de la Gaule alréenne bichonnent leur terrain de jeu sur les bassins du Loc'h et du Kergroix. On les a suivis dimanche matin, du côté de Brec'h.

9 h dimanche matin. Le rendez-vous a été fixé devant le Bar Breton à Brec'h. Les pêcheurs arrivent les uns après les autres. Le thermomètre annonce 3º mais pour une fois il ne pleut pas. C'est déjà ça. Le quart d'heure brec'hois offert aux retardataires est passé. Sébastien Nivanen, qui organise les chantiers de rivière dans le secteur donne le tempo. Direction un affluent du Loc'h à un petit kilomètre du bourg. Le petit groupe se met en route vers le « joli ruisseau en pente avec des endroits propices pour les truites ». Et des berges bien grasses à cette époque de l'année.

400 cartes de pêche 15 bénévoles

On dénombre une petite quinzaine de personnes, dont une femme. C'est bien ? Pas bien ?.... Habituel. La Gaule alréenne compte « entre 400 et 500 adhérents ». Mais au coeur de l'hiver, lorsqu'il s'agit de préparer le terrain, ils ne sont toujours qu'une poignée, toujours les mêmes, à se retrousser les manches. « Depuis l'an dernier, on propose la gratuité de la carte de pêche à ceux qui participent à cinq chantiers, mais ça n'a pas eu d'effet pour l'instant. Il faut dire qu'on n'a pas fait de publicité autour de ça. En fait, on se rend compte que la majorité des pêcheurs sont des indépendants qui y vont une fois le temps ».

Beaucoup d'eau : tout bon pour les poissons

Et puis il y a le noyau dur de ceux « qui aiment se retrouver le dimanche matin en pleine nature, au bord de l'eau, dans une ambiance conviviale ». Au bord de la rivière, les jambières et les bottes sont de sortie, comme les coupe-coupe, crocs et tronçonneuses. On se divise en trois groupes de quatre-cinq personnes. Et on nettoie ! Cette saison, ça n'aura échappé à personne, il y a eu de fortes précipitations depuis le mois de novembre. « C'est plutôt une bonne nouvelle, car ça a permis aux truites et aux saumons de remonter jusqu'à leurs espaces de frayère dès le mois d'octobre ». Et sur le nettoyage, quelle incidence ? « Le fort débit a permis d'épurer certaines parties de rivières ensablées et de ramener des éléments organiques sur la berge. Mais on a quand même toujours du travail. Cette année, on se limite à enlever les embacs pour faciliter les accès aux frayères pour les truites et les saumons. Et puis il y a les arbres qui poussent, les branches qui tombent ou qui menacent, il y a toujours quelque chose à faire ».

Défense de marcher dans l'eau

À 11 h toutefois, tout le monde pose les outils et on se retrouve au cul de la remorque du préposé au casse-croûte collectif : un pain-saucisson-bière qui redonne des forces pour la deuxième mi-temps. « Aie ! Excuse-moi ! » L'un aurait-il marché sur le pied de l'autre ? Pire ! Il a marché dans la rivière, à un endroit où l'oeil expert de Sébastien Nivanen a décelé une probable frayère. Pour protéger ces dernières, il est interdit de marcher dans l'eau des ruisseaux de la fin octobre à la mi-avril. Les premières semaines de pêche (l'ouverture est prévue le 9 mars) se feront donc depuis le bord. En attendant, il reste deux chantiers de rivière les 17 février et 3 mars. Pratique www.lagaulealreenne.net

Moi, je participe à ces chantiers d'entretien depuis 30 ans. Je suis pêcheur et j'aime cette... - Brec'h

mercredi 06 février 2013


Thierry, pêcheur et invité régulier de ces chantiers.

Moi, je participe à ces chantiers d'entretien depuis 30 ans. Je suis pêcheur et j'aime cette activité, mais l'entretien des cours d'eau est quelque chose qui me procure un plaisir tout particulier.

J'apprécie d'entendre la rivière couler, d'avoir les pieds dans l'eau, d'être en pleine nature et de pouvoir respirer. Lorsque vous entretenez un cours d'eau, vous n'entendez aucun bruit de voiture, parfois même, c'est le silence complet. Cela m'apaise. Je trouve que ces chantiers sont bons pour le corps et pour l'esprit. »

Les bénévoles soignent la rivière Kerlambert - Brec'h

mercredi 06 février 2013


Couper les branches, ramasser les éventuels déchets... les bénévoles déblaient tout ce qui peut entraver l'écoulement du ruisseau Kerlambert.

L'initiative

À l'appel de la Gaule Alréenne, une quinzaine de passionnés de pêche se sont retrouvés dimanche matin, à 9 h, au bourg. Leur objectif : entretenir les rivières. Leur cible du jour : le ruisseau Kerlambert.

Bon pied, bon oeil, équipés de gants, de bottes et d'outils appropriés, ils étaient déterminés à couper les branches des bordures et à déblayer tout ce qui était susceptible de perturber l'écoulement de la rivière.

Pour le bien des poissons

En débarrassant le cours d'eau de tout ce qui peut l'encombrer, les participants à ces chantiers d'entretien facilitent la remontée des poissons, contribuent à la qualité de l'eau et permettent de perpétuer les ressources du milieu aquatique. Ce chantier d'entretien fait partie d'une longue série, organisée par la Gaule Alréenne dans des communes de la région, dont Pluvigner.« Avant, ces chantiers avaient lieu chaque dimanche. Aujourd'hui, ils ne se justifient plus que tous les 15 jours », explique l'un des participants.

En effet, à force de mobilisation régulière, ces opérations, menées en parallèle de celles d'entretien menées par le syndicat mixte du Loc'h et du Sal, permettent que les cours d'eau soient de plus en plus dégagés.

Ces chantiers ne peuvent avoir lieu qu'en période de fermeture de la pêche à la truite. « Il nous faut aussi respecter les périodes de fraie », explique Michel.

En attendant, la reprise de la pêche à la truite, le samedi 9 mars, les bénévoles vont poursuivre leur travail, sans que le mauvais temps, ni le froid ne les arrêtent.

 

Eau potable : l'usine de Tréauray reconstruite - Auray

lundi 17 décembre 2012


Les travaux sur le barrage de Tréauray devraient débuter dans le deuxième semestre 2013.

Basée à Pluneret, elle dessert 20 communes du pays d'Auray. Devenue obsolète, elle sera reconstruite à Sainte-Anne-d'Auray pour un coût de 16 millions d'euros. Des travaux auront aussi lieu sur le barrage.

Tréauray, un poids lourd

Dans le pays d'Auray, le service d'eau concerne 62 975 abonnés. Ils sont desservis par un réseau de 1 640 km. L'eau potable est produite par quatre unités de traitement. La plus importante est située à Tréauray à Pluneret. Elle alimente 20 des 22 communes continentales du syndicat ABQP (Auray-Belz-Quiberon-Pluvigner). Elle produit environ 5 millions de m³ par an. La deuxième est localisée à Pluvigner (300 000 m³ par an). Les deux autres sont basées sur les Îles d'Hoëdic et Houat (15 000 m³ et 24 000 m³ par an). La commune de Camors est ravitaillée par Baud.

Reconstruction de Tréauray en 2015

L'usine de Tréauray est devenue obsolète. « On a fait le choix d'une reconstruction intégrale sur un site vierge », explique Eau du Morbihan, l'ex-syndicat départemental de l'eau du Morbihan dont ABQP fait partie. L'investissement, qui sera porté par Eau du Morbihan, se montera à 16 millions d'euros. C'est un des plus gros projets du syndicat de l'eau. Les travaux devraient se dérouler en 2015-2016. L'usine de Tréauray, elle, sera démantelée ensuite.

La loi littoral impose Sainte-Anne

La nouvelle usine devrait être construite à Sainte-Anne-d'Auray. « On ne peut l'envisager à Pluneret ou Brec'h car ça poserait problème à cause de la loi littoral », indique-t-on à Eau du Morbihan. Trois parcelles ont été identifiées à Sainte-Anne-d'Auray. « Elles sont situées en bordure de la commune de Pluneret », glisse Roland Gastine, le maire de Sainte-Anne. Des pourparlers ont été engagés avec les propriétaires.

Des travaux sur le barrage de Tréauray

À cheval sur Brec'h et Pluneret, le barrage de Tréauray va lui aussi subir un lifting. Situé sur le lac de Tréauray - un lac de retenue établi sur la rivière le Loc'h - il n'est plus stable. Ses capacités d'évacuation des crues sont également problématiques. « Le préfet nous a demandé de mettre le barrage en sécurité à court terme », indique Eau du Morbihan.

Un million d'euros d'investissement

Les travaux sur le barrage de Tréauray seront effectués en deux tranches. La première devrait débuter au cours du deuxième semestre 2013, l'autre au printemps 2014. L'investissement tourne autour d'un million d'euros. Une reconstruction aurait coûté 6 millions d'euros.

David DUPRÉ.

La rivière du Loch est remise en état - Pluvigner

samedi 15 septembre 2012


Vision insolite que cette pelleteuse au milieu de la rivière.

La pêche électrique qui s'est déroulée mercredi matin sur la rivière n'était que les prémices d'une action de grande envergure. Les 1 748 poissons, recensés sur 225 m, risquent de ne pas reconnaître les lieux la semaine prochaine. Dès jeudi matin, d'importants travaux d'aménagement ont débuté.

Une directive européenne

Ils s'inscrivent dans la droite ligne de la directive-cadre européenne sur l'eau, émise en 2000. Elle précise que, pour 2015, 80 % des masses d'eau doivent être en bon état écologique. André Robbe, l'animateur de chantier de la Gaule alréenne, nous éclaire : « Cela signifie que l'écosystème pourra accueillir tous les habitants normaux et offrir une grande biodiversité, pour les insectes et les poissons. »

Deux conditions à remplir

Pour cela, il faut tout d'abord une bonne qualité chimique ; les collectivités du bassin-versant y travaillent depuis plus de 20 ans et les pêcheurs commencent à voir les résultats. Ensuite, le bon état physique vient compléter mais là, tout reste à faire. Pourtant, « la Gaule alréenne a commencé, dès 1997, à restaurer des milieux perturbés », rappelle André Robbe.

Rochers et cailloux

Sur les travaux, André Robbe assure la maîtrise d'ouvrage avec un technicien envoyé par la Fédération de la pêche, qui finance à 20 %. S'ajoutent l'Agence de l'eau (50 %) et le conseil général (30 %).

Entre les villages de Kerbascuin et Kerhun, 500 m de rivière sont concernés. On vient déposer des cailloux, à des endroits bien précis. On réduit ainsi la largeur du lit tout en relevant le niveau d'eau. En parallèle, des blocs rocheux sont assis au milieu du lit pour améliorer les courants et offrir une cachette aux habitants.

Donner le gîte.

Telle est la destination première de la rivière. L'image d'André Robbe est éloquente : « Le ruisseau est une pépinière ; la rivière, c'est l'habitat. » Le grossissement des espèces en dépend.

On pense en particulier aux exigeantes truites. Leur circulation a été grandement facilitée cet été après que la commune a réalisé, à Kervily, un pont-cadre pour remplacer une buse.

« Du saumon au Pont-Neuf ! »

Le Loch espère ainsi redorer son blason. Cette rivière, de réputation nationale dans les années 70, possède aujourd'hui moins de 5 % d'habitat viable. André Robbe l'assure : « Dans moins de 10 ans, il y aura du saumon au Pont-Neuf ! »

Le Télégramme :Pluvigner

Inventaire piscicole. Comme des poissons dans l'eau

14 septembre 2012

Dans le cadre de la surveillance de l'état écologique des cours d'eau pour l'application de la directive cadre européenne sur l'eau du 23octobre 2000, un inventaire piscicole a eu lieu sur le Loch, au Pont-Neuf en Pluvigner, jeudi 12septembre par l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques).

«Jamais autant de poissons»

De mémoire de pêcheurs, on n'avait jamais vu autant de poissons sur le Loch à Pont Neuf Pluvigner. En cette matinée, plus de 1.700 poissons ont été attrapés au moyen d'une perche électrique par les agents de l'Office sur une longueur d'environ 200mètres. L'espèce la plus représentée est le vairon avec environ 1.200 individus, puis le gardon et les loches avec 300 spécimens. Quinze anguilles, 18 truites ont été également dénombrées. Pour les habitués de cet endroit, indique André Robbe, de la Gaule alréenne: «C'était une bonne surprise de voir presque toutes les variétés représentées, mais en regrettant la faible proportion de truites et d'anguilles. Avant 1950, et tous les travaux d'aménagement sur le Loch (étang, barrage, reprofilage), c'était une rivière de 1re catégorie, c'est-à-dire avec salmonidés dominants. Aujourd'hui la population est celle d'une 2e catégorie, c'est-à-dire avec des poissons plus tolérants sur la qualitédes eaux».

«Retrouver la qualité des milieux»

La Directive européenne demande de retrouver la qualité des milieux aquatiques. Mais aujourd'hui souligne André: «La truite ne peut plus s'installer du fait de l'absence d'habitat qui lui est favorable, et aussi du fait du réchauffement de l'eau certains étés, et de l'impossibilité de retrouver les zones de reproduction, soit par leurs destructions, soit par des difficultés à traverser les nombreuses buses posées sous les routes et chemins. La Gaule alréenne va engager dans les jours qui viennent, des travaux de réhabilitation à partir de la confluence sur le cours principal, et justement pour accueillir les truitelles nées sur ce petit ruisseau». Tous ces travaux sont faits en collaboration avec le Syndicat mixte du Loch et du Sal, la Fédération de pêche du Morbihan, et surtout avec l'autorisation des propriétaires riverains, qui eux aussi ont déjà oeuvré depuis des années pour l'amélioration de la qualité de l'eau dans le cadre Bretagne eau pure.

Les pêcheurs entretiennent et protègent leur rivière - Landaul

mardi 11 décembre 2012


Les pêcheurs passionnés ont nettoyé la rivière de Kergroix.

Dimanche matin, une poignée de pêcheurs se sont rendus à la rivière de Kergroix en Landaul pour une opération nettoyage. L'association La gaule alréenne est à l'origine de ces chantiers d'entretien. Elle regroupe des pêcheurs passionnés, qui ont à coeur de pratiquer la pêche loisir tout en protégeant le milieu aquatique.

Sébastien Nivanen habite Landaul et est responsable de l'entretien de la rivière de Kergroix dans l'association. Pêcheur depuis près de 20 ans, il explique que ces chantiers ont pour but d'enlever les arbres et bois morts présents dans la rivière. Ceci permet de libérer l'accès aux pêcheurs, mais aussi aux poissons migrateurs de revenir dans leur zone de reproduction, notamment le saumon que l'on trouve dans cette rivière.

Ces entretiens réguliers de la rivière ont aussi un intérêt d'utilité public, puisqu'il permet de créer des chemins de randonnée et de course. Ils améliorent également la qualité de l'eau, permettant ainsi d'augmenter le pouvoir d'auto-épuration.

Peu de participants aux chantiers

L'association est aussi partenaire du syndicat de la ria d'Étel. « Elle a un rôle de conseiller, précise André Robbe, trésorier. Nous apportons notre expérience, nous pouvons les conseiller et orienter les actions futures. » Aujourd'hui, sur le chantier de Kergroix, huit personnes étaient présentes dont un enfant, ce qui représente environ 3 % des membres de l'association. « C'est peu », expliquent André Robbe et Sébastien Nivanen. Ils souhaiteraient plus d'aide précisant que « les 97 % restants ne se rendent pas forcément compte que ce petit service rendu à la rivière leur permet d'avoir, à un coût très raisonnable, une pêche de grande qualité. » Ils précisent qu'une carte de pêche est offerte à toute personne qui participe à cinq chantiers.

L'association a déjà des projets pour 2013. Dès le début de l'année, l'association procédera à un recensement des frayères à saumon. Tout le monde est invité à participer, sur inscription préalable. Les autres projets : la finalisation d'un parcours de pêche à la mouche au niveau du chemin de randonnée « Des bons voisins », une initiative pour initier les pêcheurs et notamment les plus jeunes à cette technique de pêche. Et Sébastien Nivanen souhaiterait faire découvrir la pêche et le milieu aquatique aux écoles de Landaul.

Toute l'actualité du grand ouestBrec'h - jeudi 20 décembre 2012

Repas de fin d'année et rando à la Godasse baladeuse - Brec'h

jeudi 20 décembre 2012


Les marcheurs de la Godasse baladeuse, sur la passerelle du ruisseau de Pont-Christ passant de Brec'h à Pluvigner.

A l'occasion de leur repas de fin d'année, les membres de la Godasse baladeuse se sont rendus dimanche à Pluvigner. Ensemble, ils ont ainsi suivi gaiement le parcours champêtre passant par Kerguibran, Saint-Trémeur et Loguiviec. L'occasion de passer un agréable moment tonique et convivial pour ces passionnés de marche.

LE TELEGRAMME

Pluvigner

Inventaire piscicole. Comme des poissons dans l'eau

14 septembre 2012

Dans le cadre de la surveillance de l'état écologique des cours d'eau pour l'application de la directive cadre européenne sur l'eau du 23octobre 2000, un inventaire piscicole a eu lieu sur le Loch, au Pont-Neuf en Pluvigner, jeudi 12septembre par l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques).

«Jamais autant de poissons»

De mémoire de pêcheurs, on n'avait jamais vu autant de poissons sur le Loch à Pont Neuf Pluvigner. En cette matinée, plus de 1.700 poissons ont été attrapés au moyen d'une perche électrique par les agents de l'Office sur une longueur d'environ 200mètres. L'espèce la plus représentée est le vairon avec environ 1.200 individus, puis le gardon et les loches avec 300 spécimens. Quinze anguilles, 18 truites ont été également dénombrées. Pour les habitués de cet endroit, indique André Robbe, de la Gaule alréenne: «C'était une bonne surprise de voir presque toutes les variétés représentées, mais en regrettant la faible proportion de truites et d'anguilles. Avant 1950, et tous les travaux d'aménagement sur le Loch (étang, barrage, reprofilage), c'était une rivière de 1re catégorie, c'est-à-dire avec salmonidés dominants. Aujourd'hui la population est celle d'une 2e catégorie, c'est-à-dire avec des poissons plus tolérants sur la qualitédes eaux».

«Retrouver la qualité des milieux»

La Directive européenne demande de retrouver la qualité des milieux aquatiques. Mais aujourd'hui souligne André: «La truite ne peut plus s'installer du fait de l'absence d'habitat qui lui est favorable, et aussi du fait du réchauffement de l'eau certains étés, et de l'impossibilité de retrouver les zones de reproduction, soit par leurs destructions, soit par des difficultés à traverser les nombreuses buses posées sous les routes et chemins. La Gaule alréenne va engager dans les jours qui viennent, des travaux de réhabilitation à partir de la confluence sur le cours principal, et justement pour accueillir les truitelles nées sur ce petit ruisseau». Tous ces travaux sont faits en collaboration avec le Syndicat mixte du Loch et du Sal, la Fédération de pêche du Morbihan, et surtout avec l'autorisation des propriétaires riverains, qui eux aussi ont déjà oeuvré depuis des années pour l'amélioration de la qualité de l'eau dans le cadre Bretagne eau pure.

Les enfants mettent les pieds dans le ruisseau - Pluvigner

vendredi 01 juin 2012


Sept enfants de 6 à 10 ans ont pris soin du ruisseau du Gouah-Lanvel avec Maxence Cadet, animateur à l'Écomusée de Saint-Dégan.

Le ruisseau du Gouah-Lanvel, au village de Kervic à Pluvigner, a reçu mercredi dernier une attention particulière. Sept enfants de 6 à 10 ans ont participé à sa restauration, sous l'égide du club Connaître et protéger la nature (CPN) et d'André Robbe, trésorier de la Gaule alréenne. Ce ruisseau est suivi depuis longtemps par l'association des pêcheurs du pays d'Auray et fait également l'objet de travaux conséquents cette année, avec la participation du syndicat mixte du Loch et du Sal.

« Le syndicat a confié la maîtrise d'ouvrage du chantier de restauration à la Gaule alréenne, explique André Robbe. Il est important que les pêcheurs transmettent leur expérience. Des enfants sont donc venus confectionner des ouvrages destinés à enrichir la vie du cours d'eau. L'objectif est de montrer aux jeunes ce que l'on peut réaliser simplement pour rendre le ruisseau plus accueillant et ainsi protéger et enrichir le patrimoine naturel vivant que constituent les poissons sauvages. »

Les enfants ont ainsi découvert la biodiversité du ruisseau, qui est un affluent du Loch et qui participe à la qualité de la retenue d'eau de Tréauray. La prochaine sortie encadrée par le club CPN sera littorale. Elle aura lieu le 6 juin, en partenariat avec Nicolas Le Garff, animateur du Grand site dunaire Gâvres-Quiberon.

La Gaule Alréenne entretient des rivières avec Kerplouz - Pluvigner

vendredi 13 avril 2012


André Robbe, de la Gaule Alréenne, insiste sur le côté formateur des actions d'entretien de ruisseau.

Depuis 1997, le lycée de Kerplouz d'Auray et l'association de pêche la Gaule Alréenne entretiennent des relations régulières.

Au moins une fois par an, une classe vient faire son apprentissage du métier sur des chantiers de rivière organisés par les pêcheurs du Pays d'Auray, dans le cadre des opérations d'entretien des rives de cours d'eau ou de réhabilitation de milieux aquatiques.

Des chantiers formateurs

Ainsi, en septembre 2011, 29 élèves de seconde pro, option paysage-nature-forêt, étaient intervenus pour l'entretien de la végétation des rives de Pont-Christ, un site restauré en 1997.

Ces mêmes élèves sont revenus en ce début de mois d'avril, cette fois sur le ruisseau de Gouah-Lanvel, au lieu-dit Pont-Marad, pour y préparer une grande opération de travaux publics.

« En effet, ce ruisseau, fortement ensablé, n'est pas en bon état écologique. Pourtant, il a de fortes potentialités pour servir de pépinière à la truite fario. Dans le cadre du contrat restauration entretien du bassin-versant du Loch, porté et piloté par le syndicat mixte du Loch et du Sal, d'importants travaux de consolidation et de diversification du lit de ce ruisseau seront effectués sur près de 2 km », a annoncé André Robbe, trésorier de la Gaule Alréenne.

La première tranche des travaux devrait débuter en juin 2012. Pour les élèves ces chantiers, grandeur nature, sont formateurs. « On peut penser qu'ils ont compris l'importance de la restauration de nos ruisseaux », a conclu André Robbe.

La Gaule alréenne va taquiner la truite - Auray

samedi 10 mars 2012


Yann Février, président de la Gaule alréenne (AAPPMA), association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques, au pied du Kergroix entre Pluvigner et Landévant.

L'association des pêcheurs du pays d'Auray, la Gaule alréenne a acheté un terrain à Landévant. Avec l'ouverture de la pêche ce samedi, ils bichonnent les leurres.

Entre 400 et 500

La Gaule alréenne existe depuis 1923 et compte entre 400 et 500 adhérents selon les années. Leur terrain de jeu ? Tout le Morbihan, car la carte de pêche permet de se rendre sur tous les lieux de pêche du département.

Traditionnellement, les coins de pêche des Alréens se trouvent le long du Kergroix et du Palais, entre Pluvigner et Landévant, du côté de Tréauray entre Brec'h et Pluneret, dans la rivière du Loch et celle du Sal.

Pont des bons voisins

L'association vient d'acquérir une vaste prairie en zone humide, qui borde le Kergroix, entre Pluvigner et Landévant, à deux pas du Pont des bons voisins. Le Kergroix est un cours d'eau de la Ria d'Etel. Depuis cet automne une quinzaine de bénévoles se retrouve sur ce terrain pour nettoyer le cours d'eau.

« On a pu acheter cela car nous avons créé un fonds associatif, explique Yann Février, le président de l'association. Cela nous permet de tout maîtriser. » Une démarche qui devrait faire des petits. « Nous sommes parmi les précurseurs dans le département. » Et depuis les années 80, le saumon est revenu dans le Kergroix. « J'ai discuté avec un ancien âgé de 80 ans, il n'avait jamais vu de saumon dans ce cours d'eau de toute sa vie. »

Protéger

Les collectivités leur ont emboîté le pas depuis des années, mais durant longtemps, les associations de pêcheurs ont travaillé seuls à la réhabilitation des petits courts d'eau.

« Pendant de nombreuses années, on a considéré ces cours d'eau comme des modes d'évacuation des eaux de pluie, explique le président. Dans le cadre de notre association, nous participons à l'amélioration du biotope. Nous travaillons beaucoup sur la morphologie des cours d'eau. Avant nous étions seuls, c'était impossible. Depuis de nombreuses années maintenant, les collectivités ont pris le relais. »

Pas de poissons

L'association la Gaule alréenne ne fait pas de lâcher de poissons avant l'ouverture de la pêche. « Nous privilégions la pêche de poissons sauvages, pas question de faire un lâcher. »

Ce samedi, la météo rêvée pour les pêcheurs alréens ne sera pas du goût tout le monde. « Une petite bruine, pas trop froid, c'est parfait pour nous. »

Plus d'information sur http://www.lagaulealreenne.net.

Delphine LANDAY.

le Télégramme :Pluvigner

Gouah Lanvel. Les élèves de Kerplouz au chevet du ruisseau

7 avril 2012

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La Gaule alréenne, association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique, poursuit ses chantiers de rivières et de ruisseaux, visant à entretenir et à améliorer les milieux fragiles que constituent les rivières et ruisseaux. Jeudi, André Robbe, de la Gaule alréenne, Yves Pensec, Alain Le Coq et Eric Cgirsky, professeurs au lycée agricole de Kerplouz, et une trentaine d'élèves de 2e année de NJPF (nature, jardin, paysage, et forêt) s'étaient donné rendez-vous au lieu-dit Pont Marad en Pluvigner. Elèves et professeurs ont travaillé de 9h à 16h pour nettoyer le ruisseau de Gouah Lanvel, situé à 300m de la chapelle de la Miséricorde, entre le village de Kério la Lande et Kerdano. Ce chantier est une préparation aux travaux qui seront effectués cette année sur ce ruisseau, dans le cadre du contrat restauration entretien n°1, piloté par le syndicat mixte du Loch et du Sal.

Le lycée Kerplouz mobilisé depuis 1998

«Depuis 1998, le lycée de Kerplouz travaille avec la Gaule Alréenne, précise André Robbe. L'effort fournit par l'ensemble des élèves et encadrants est considérable. La continuité des travaux, pour ce chantier, est prévue en juillet, avec l'installation de pierres et cailloux dans ce milieu aquatique».

A la découverte des ruisseaux et de la vie aquatique - Pluvigner

lundi 30 janvier 2012


Samedi, 64 personnes sont allées à la découverte des ruisseaux aux alentours de Pluvigner.

Samedi, 64 personnes ont répondu à l'invitation de l'association Vivre au Pays de Pluvigner, présidée par Bernard Menut, afin de découvrir deux ruisseaux.

La balade s'est effectuée en partance du Tanin, à la fontaine Saint-Guigner dans le bourg de Pluvigner. Les promeneurs sont allés à la découverte des lieux où la vie aquatique (frayères de truites) leur a été été expliquée par André Robbe, de la Gaule Alréenne.

La première étape, au hameau de Kervic, a été suivie de celle au hameau de Kernoël, précédée du baptême d'un des ruisseaux qui porte désormais le nom de Gouah Lanvel. « Dans le cadre du contrat restauration entretien (CRE) l'équipe de la Gaule alréenne a souhaité remettre en état ce ruisseau, affluent du Loc'h », a précisé André Robbe. Ce fut aussi l'occasion, à Kernoël, d'emprunter pour la première fois un vieux chemin : le petit sentier qui longe le ruisseau Kermec.

L'association Cétavoir, de Locoal-Mendon, qui participait également à la balade, a filmé l'animation tout au long de l'après-midi. « Ce film fait partie d'un projet de vidéo pédagogique envers les écoles et d'autres associations », ont expliqué les représentants.

Maryse Le Méne, adjointe au patrimoine et au tourisme, était également présente à Kernoël.

Pluvigner

Gaule alréenne. Le chantier de Kergroix a commencé

27 janvier 2012

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Une douzaine de bénévoles de La Gaule alréenne se sont retrouvés dimanche dernier aux premières heures du jour, au pont des Bons voisins en Pluvigner, sur la rivière du Kergroix, pour le traditionnel chantier de réhabilitation. Association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques, reliant Armor et Argoat, l'AAPPMA du pays d'Auray, La Gaule alréenne est en charge de la gestion des cours d'eau et de la promotion de la pêche loisir sur les bassins versants des cours d'eau du Kergroix et du Palais alimentant la ria d'Etel, du Loch alimentant la ria d'Auray, et du Sal alimentant la ria du Bono. «Il a été décidé d'aménager le secteur du Kergroix pour en faire un parcours initiatique de pêche à la mouche, avec remise à l'eau obligatoire», a expliqué André Robbe, coordinateur des travaux.

Des salmonidés par centaine

s Et pour cause, séparant Pluvigner de Landévant, le Kergroix est d'une grande richesse patrimoniale. Chaque année, une centaine de saumons le remontent pour venir y déposer leurs oeufs et perpétuer ainsi cette espèce emblématique, mais ce cours d'eau est également peuplé de magnifiques truites sauvages.

Des courants créés

«Dès la fin des travaux de taille des arbres, le lit sera aménagé avec des pierres et des troncs pour créer des fosses et des courants et ainsi multiplier les cachettes favorables aux salmonidés», a précisé André Robbe.

Extrait de la revue « l’aquarium à la maison » n°72 du mois de Février 2009

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BRECH
Kerivallan. Des lycéens réhabilitent les frayères
17 octobre 2009
Les terminales des Sciences techniques de l'agronomie et du vivant
du lycée de Kerplouz avaient pris rendez-vous avec les bénévoles de
la Gaule alréenne sur le ruisseau de Kerivallan en Brec'h, jeudi toute
la journée, pour une mise en commun de leurs savoir-faire. L'objectif
de cette rencontre était la construction de quinze «seuils», des
barrages en pierres ou rondins, afin de favoriser les frayères des
salmonidés (truites ou saumon), c'est-à-dire les endroits où ils vont
déposer leurs oeufs. Les 21 lycéens ont déposé des blocs épars afin
d'augmenter la capacité d'accueil en juvéniles et reproducteurs, mais
également des graviers alluvionnaires pour éviter aux truites de se
blesser.
Présence inhabituelle de gros specimens
Le but est de créer une dynamique pour une meilleure hydraulique
augmentant les profondeurs, oxygénant l'eau et favorisant la faune et par conséquent la chaîne alimentaire. L'ouvrage
représente 99 mètres sur ce ruisseau de sept kilomètres qui se jette en bas de Kerpalud, en aval du barrage de Tréauray. «Le
ruisseau de Kerivallan est un ruisseau de première catégorie. On y pêche de très beaux spécimens dépassant les trente
centimètres. Contrairement aux autres ruisseaux, les petites truites sont rares. Ce peuplement anormal s'explique à la fois par
la présence de truites ayant vécu en milieu saumâtre, très riche en nourriture, et par un problème de reproduction. Il est même
tout à fait possible que des truites de mer et des saumons remontent ce ruisseau pour se reproduire, il représente un fort
potentiel piscicole. L'objectif étant de recréer un biotope, le choix s'est donc porté vers l'amont ou la pente et le substrat sont les
mieux adaptés», précise André Robbe, de La Gaule alréenne. Dès le mois de mars, les lycéens, qui effectuent ce travail dans le
cadre d'un contrôle continu, pourront constater, dénombrer et interpréter les aboutissements de leurs efforts.
© Copyright Le Télégramme 2009

Télégramme 1998 : 15 bénévoles au chevet du ruisseau du Pont-Christ

Hier matin, à l'appel des adhérents de la Gaule alréenne et d'Eau et Rivières de Bretagne, 15 bénévoles, dont un tiers d'enfants, se sont retrouvés à Filerit, dès 9 h, afin de participer à la deuxième tranche de la réhabilitation du ruisseau du Pont-Christ.

La gadoue, due aux dernières pluies, n'a pas arrêté ces courageux amoureux de la nature.

Avec coupe-coupe, pelles, pioches, hachettes, tout le monde s'est réparti la tâche, quelquefois ingrate, pour l'opération de restauration.

C'est la deuxième année que les deux associations interviennent sur ce site.

La commune, propriétaire des berges, désire y aménager un gué de passage et un sentier de randonnée.

Pour le moment, sur la deuxième tranche de 400 mètres, les 15 paires de bras s'évertuent à bloquer les berges en plantant des poteaux en châtaigners sur toute la longueur, entre lesquels ils fixent des tresses faites de grandes branches de saule de trois mètres (en « s » entre les poteaux) afin de redonner de l'eau au ruisseau pendant l'été, redonner des caches et abris aux poissons, et rediversifier le milieu.

L'an prochain, aura lieu la troisième tranche de 400 mètres de réhabilitation, et d'ici quatre-cinq ans, affirment ces spécialistes, « on ne verra plus la trace de notre passage dans le ruisseau, sauf par la beauté qu'il aura retrouvée, ainsi qu'une nouvelle vie, plus riche et plus féconde ».

Parallèlement, la commune replante les terrains alentour de chênes, châtaigniers, hêtres, etc., qui devraient commencer à changer vraiment ce paysage désolé, d'ici deux ans.

Une quinzaine de personnes se retrouvaient hier matin à Filerit pour réhabiliter le ruisseau Pont-Christ.

 

Télégramme 1999 : Le ruisseau de Pont-Christ réhabilité

Le projet de réhabilisation du ruisseau de Pont-Christ entre cette fois dans sa phase de réalisation. Déjà l'année dernière, une première étude avait permis de prévoir les différents types d'intervention et d'aménagement des berges d'un des ruisseaux, qui alimentent en eau le barrage de Tréauray.

Renforcement des berges

« Nous avons décidé, en partenariat avec la Gaule alréenne, de restaurer les berges et de stabiliser puis de réduire dans une proportion importante, l'afflux des boues, précise Yannick Robert, l'un des responsables locaux d'Eaux et Rivières de Bretagne. Pour ce faire, nous devons tout d'abord renforcer les berges afin d'en éviter l'effondrement ». Des treuillages de branches de saule fixés sur des pieds sont donc actuellement mis en place dans certains endroits, afin de réduire les méfaits du courant, qui attaque les bords du ruisseau (élargi artificiellement voici quelque temps à coups de pelleteuse), et d'en accélérer ainsi l'érosion. Cette technique est couplée avec la pose de pierres plates qui dans certaines coudes correspond mieux au profil du ruisseau.

Les poissons prêts à revenir

Ces deux méthodes conjuguées permettront entre autres de réoxygéner l'eau, de « piéger » les sédiments, et de rendre propice grâce à des caches naturelles ainsi créées, la multiplication des insectes et des poissons venus frayer. Enfin elles contribueront à l'auto-épuration du cours d'eau.

Menée sur une longueur de 560 mètres, cette expérience unique dans le Grand-Ouest doit servir de test sur le plan national, et les résultats obtenus auront par la suite valeur de références. « Cette opération va s'étendre sur une durée de deux ans, annonce André Robbe, chef du chantier.

Nous espérons bien, après avoir rendu vie au ruisseau de Pont-Christ, qui est actuellement stérile, voir revenir truites et autres brochets ».